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Transmettre et conserver la mémoire des métiers du cinéma et de la télévision, c’est la passion de la Compagnie Sanson Film.
Quatre ouvrages sont disponibles dans sa Collection Mémoire du Cinéma :
Patrice Velut Accessoiriste — La Naissance de Transpalux —
La Naissance de K5600 — Jacques Morell Photographe de Plateau
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Compagnie Sanson Film – 14, rue de la Geôle – 78680 ÉPÔNE
Vous pouvez également venir l’acheter sur place, à Épône, en le réservant sur : sanson.film@wanadoo.fr
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Dans un entretien avec Philippe Sanson, Jacques Morell présente le métier de photographe de plateau pour la Télévision. En traversant ses souvenirs professionnels, il fait le récit des nombreuses situations qu’il a pu vivre sur les tournages, parfois avec une certaine tension, parfois dans une ambiance familiale, mais en gardant toujours intacte sa passion de la photo
Préface de Jean-Claude Drouot
14,7 x 21 cm — 110 pages — 10,00€
Dans un entretien avec Philippe Sanson, Patrice Velut présente le métier d’accessoiriste. Il retrace ses 43 ans de carrière à travers ses souvenirs de tournages. De nombreuses anecdotes nous révèlent sa proximité avec la mise en scène, les acteurs et les actrices.
Préface d’Arnaud Sélignac
14,7 x 21 cm — 96 pages — 9,00€
Comment est née la société Transpalux ? Cette question, Philippe Sanson l’a posée à Didier Diaz, au cours d’un long entretien enregistré dans son bureau de Gennevilliers, le 21 juin 2016. Il lui a raconté une histoire de famille qui rejoint l’histoire du cinéma, celle des industries techniques qui accompagnent les tournages, mais surtout celle d’une passion familiale mise en route en 1945, grâce à une voiture travelling, pour la naissance de Transpalux.
Nombreuses photos
21 x 29,7 cm — 24 pages — 7,00€
La passion du cinéma ne se vit pas uniquement sur les plateaux, elle a atteint aussi la famille Galerne qui, sur trois générations, s’est mise au service de la lumière. En créant K5600 Lighting, Jean Galerne a transformé la conception même de l’éclairage pour la prise de vues par sa façon inédite de créer ses projecteur. À sa suite, Marc et Gilles, ses fils, et maintenant, Kenny, son petit-fils, ont gardé ce bel élan d’innovation. Philippe Sanson raconte l’origine de la société familiale qui s’inscrit durablement dans l’histoire du cinéma.
Préface de Didier Gorbaty
14,7 x 21 cm — 64 pages — 6,00€
Compagnie Sanson film
À la fin de l’année 1961, mon père, Pierre Sanson, s’achète une caméra 8mm de la marque américaine Bell & Howell, modèle 624. Je reçois de ma grand-mère Lucie, pour le Noël de cette même année, un projecteur 8mm La Pierre. C’est le départ de l’aventure familiale du cinéma amateur qui donnera naissance à la Compagnie Sanson Film. Le film de famille déjà installé, avec le format 9,5mm, par mon grand-père maternel Louis-Wilfred Richard, prendra une place formidable dans les loisirs de la famille Sanson. Dès 1968, les films commencent à raconter des histoires, dans la volonté de « jouer au grand cinéma », avec costumes et effets spéciaux, tout cela malgré l’étroitesse de ce petit format de 8mm de large.
En 1975, aux premiers pas de mon parcours professionnel comme machiniste, puis comme électricien, je fais la rencontre d’Émile Loubet que tout le monde sur les plateaux appelle Mimile ! Sur les tournages depuis 1943, il débute avec l’équipe du film les Enfants du Paradis. Je deviens rapidement son second et je le resterai pendant six années, Mimile, chef électricien, m’apprendra le métier d’électro.
En 1985, la Compagnie Sanson Film devient officiellement une association régie par loi du 1er juillet 1901. De nombreux techniciens professionnels soutiennent alors les productions de la Compagnie qui passent du 8mm au Super 8, puis au 16mm, pour aboutir, ces derniers temps, à la vidéo HD.
Du 8mm au 70mm, tout le cinéma est présent sur Licelfoc qui vous partage notre passion familiale. Vous pourrez y trouver 3 000 photos de tournages prises sur les plateaux des films d’amateur, grands films, feuilletons, séries, courts métrages… Des articles sur l’histoire du métier, des génériques, et une longue fresque chronologique des inventions liées à la photo, au cinéma, à la télévision, et à l’enregistrement sonore… Des petits reportages sur les coulisses du métier… Et Les Mots (bizarres) du Plateau !
Sans frontière, du stagiaire au producteur, comme tous ceux qui font naître les images et les sons, Licelfoc et les Sanson aiment le Cinéma !
Philippe Sanson
Web Designer : Thomas Sanson
Administrateur : Joseph Sanson
Co-fondateur : Jean-Noël Sanson
Compagnie Sanson Film
Association déclarée à la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie le 9 septembre 1985 sous le numéro 2720.
Mimile et Philippe en 1975, sur la plage de Bréhal (Manche) – Tournage de « Grand-père Viking » de Claude-Jean Bonnardot
D’où vient ce nom étrange de Licelfoc ?
Ancrée dans la tradition du spectacle des temps anciens, l’interdiction de prononcer les mots : ficelle et corde, s’est curieusement adaptée au cinéma et fortement atténuée aux cours des dernières années. Le fatal est un mot interdit qui porte malheur ! Partie d’une superstition* traditionnellement raccrochée aux métiers du spectacle, cette coutume était devenue un prétexte à obliger, celui qui prononçait malencontreusement l’un de ces mots, à offrir un coup à boire à tous ceux qui l’avaient entendu ! Comme pour conjurer le sort … Prononcer le fatal pouvait coûter très cher, car en général tout le plateau avait l’oreille fine !
Pour ne pas avoir à utiliser ces mots « interdits » sur le tournage (en présence de la caméra), et du coup ne pas avoir à offrir l’apéritif à toute l’équipe, ont été inventées des formes plus ou moins argotiques comme le mot : licelfoc** pour ficelle et lordekic pour corde. Sur les plateaux, on aura tendance à employer les mots : fil, bout(e), drisse, guinde, longe… sans véritablement distinguer, par ces appellations, les différentes cordes, ficelles et autres liens, par leurs tailles ou leurs utilisations.
* Superstition : le métier de funambule était le plus dangereux des arts du spectacle et donc cette « corde », lieu de travail de l’artiste, ne le mettait pas à l’abri d’une chute fatale. On retrouve la trace de ce mot latin funis (corde) dans le mot funambule lui-même et dans funicella (ficelle). Un funin est un cordage non goudronné dans le vocabulaire de la marine. L’histoire du théâtre rapporte que les machinistes étaient (souvent) d’anciens marins. Ils n’avaient donc pas de raison d’utiliser le mot corde, puisque chaque corde possède son nom propre sur un bateau, exceptées la corde fatale de la pendaison et celle de la cloche annonçant un temps de brouillard de mauvaise augure. Le cinéma, frère cadet du théâtre, dans la famille des spectacles, a hérité de cette coutume superstitieuse qui s’évaporera avec le temps. Certains réalisateurs faisaient accrocher un morceau de licelfoc au pied de la caméra pour piéger celui qui posait la question : « À quoi sert cette ficelle sur le pied ? »… Presque tous les soirs il y avait un pot après le tournage !
**licelfoc : plus que véritablement de l’argot, ce type de mot appartient à un jargon qui se construit en remplaçant la consonne initiale (ici, le F de ficelle), par la lettre L et en rejetant à la fin du mot la dite consonne (sous sa forme orale, sans orthographe établie) : pardessus devient : lardeusse, en douce devient : en loucedé. Ce parler a pour nom le largongi formé lui-même du mot jargon. Il s’agit d’un code et non pas d’un lexique complet. Comme la clé est assez facile à découvrir, le largonji a été compliqué par l’adjonction de suffixes variés (et totalement fantaisistes) : -ic, -iche, -em, -uche, -ji, -oc … De cette façon : beau devient : laubiche — chaud : lauchem — bout : loubé — femme : lamfé — café : laféké — sac : lacsé. Ficelle se dit aussi en argot : Cifelle ou Fiscaille.
Le plus célèbre de ces largonjis et celui de Bouchers de Paris (La Villette) et de Lyon : le louchébem (vers 1850). Quelques mots typiquement louchébem : labatem (tabac) — laquépem (paquet) — lerchem (cher) — louivème (oui) — luctrème (truc)…
Lire l’article très riche en références et en recherches approfondies, de Françoise Robert L’argenton – Revue : Langue française – 1990 – N°90 (pages 113 à 125) :
« Larlépem largomuche du louchébem (Parler l’argot du boucher) »
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