Petites histoires de Lumière
Naissance... à Fresnel
(avec l’apport des propos recueillis par Philippe auprès de Marc Galerne, en juillet 2013)
Premier étape : passage par L.T.M.
Pour raconter l’histoire de cette société française qui conçoit et fabrique, depuis 1992, des projecteurs lumière du jour - appelés H.M.I -, il faut suivre le chemin professionnel de Jean Galerne (son fondateur).
Ingénieur et gérant de la société SIAT, Jean Galerne est un spécialiste des transformateurs électriques et des transistors conçus essentiellement pour la les fabricants français de télévision. Lorsque cette entreprise met la clé sous la porte en 1968, Jean rejoint L.T.M. (Les Transformateurs Miniatures). L’un de ses interlocuteurs clients est un certain Jean Magis. A cette époque, L.T.M. était installée à Boulogne, et fabriquait de transformateurs et leurs bobinages, pour THOMSON.
Le premier travail de Jean Galerne est de concevoir des éclairages autonomes en « basse tension » au filament dit « survolté », alimentés en 30 volts. Les filaments prévus pour 2 800K sont « poussés » à 3 200K. Ces équipements, principalement employés en reportage, voient le jour entre 1969 et 1970. Ces petits projecteurs sont proposés dans une valise BT3, comportant trois appareils alimentés par un transfo à trois branchements. Un réflecteur bleu amovible permet d’obtenir de la lumière du jour, sans gélatine, à partir de ces trois sources incandescentes. Jean devient alors Directeur technique de L.T.M. La société changera plusieurs fois de siège, passant de Boulogne à Courbevoie, puis à Bezons, en bord de Seine.
En cette fin des années soixante, le fabriquant allemand, OSRAM, met au point une ampoule à décharge produisant de la lumière du jour à 5 600K qu’il baptise H.M.I. ( H = Hydrargyrum pour Mercure + M = Medium-arc + I = Iodide).
Le fabricant de projecteur KOBOLD, alors allemand (devenu Suisse) comme Osram, semble bien désigné pour exploiter cette nouveauté de l’éclairage pour la prise de vues. Mais les premières expériences concrètes ne s’avèrent pas concluantes. Osram se rapproche de L.T.M. qui fait concevoir à Jean le premier ballast magnétique – fiable - pour un projecteur H.M.I. de 575 W. Nous sommes en 1972 et le monde de la prise de vues voit arriver avec méfiance et perplexité cette source qui nécessite une alimentation séparée (le ballast) même si cette première lampe ne fait que 575W. Il faudra du temps et des puissances plus grosses pour conquérir vraiment le métier. En effet, même si la technologie offre un rendement quatre fois supérieur aux lampes tungstène, cette puissance de 575W typiquement « Jour » n’est pas assez forte pour compenser le soleil. Il faudra attendre 1975 et l’apparition du Luxarc 4Kw pour que le H.M.I. commence à vraiment s’imposer. C’est le chef opérateur, Yves Lafaye, qui utilisera les premiers 4Kw sur le tournage du film de Jacques Doillon, « Le Sac de Billes », en 1975. Jean Galerne devient directeur général de L.T.M.
En 1977, L.T.M. ouvrira une agence aux Etats-Unis, mais 80% de son chiffre d’affaire se fera dans l’hexagone. Les grandes séries de fabrications sont précédées de prototypes expérimentés par TF1, Antenne 2 et FR3 et la S.F.P. En cette fin des années soixante-dix, le concurrent historique direct, CREMER, s’effondre. Il y a environ quarante employés chez L.T.M. et l’essor des H.M.I. ne fait que commencer. Jean reste un technicien, un ingénieur, un concepteur, mais pas un commercial, sa discrétion est bien connue. Il lance une gamme complète de projecteurs tungstène et H.M.I.
Sa passion du cinéma est telle qu’il tourne même ses films de familles en 16mm ! Il possède deux caméras de ce format, à la frontière entre professionnel et amateur (très averti) ! Le week-end, à la maison, il n’est pas rare de le voir concevoir sur une feuille de papier un nouveau projecteur. Quand à lieu la première Photokina, en 1972, Marc Galerne (fils de Jean), a 14 ans. Il accompagne son père en Allemagne, à Cologne, et participe au travail paternel : il plie des brochures destinées aux visiteurs, très attirés par le stand L.T.M. La société progresse très vite, ne craignant que la concurrence pour les éclairages au tungstène, mais elle garde une exclusivité quasi complète, sur le marché de la lumière du jour, avec les H.M.I.
Un des concurrents est, à cette époque, IANIRO, en Italie, dirigée par les frères Aldo et Giovanni. Des différents vont entrainer l’éclatement de la société romaine et les deux frères se séparent et vendent la société à Quartzcolor division de Strand. Aldo, lui montera Aldo Ianiro Srl tandis que l’un des ingénieurs de Ianiro, Mario Desisti démarre sa propre société. En Grande-Bretagne, LEE (qui fabrique aussi des H.M.I. et propose, le premier, des ballasts électroniques) en toute fin des années soixante-dix, représente L.T.M. pour le Royaume-Uni (mais ne vend rien… !). Par contre, L.T.M. est le plus important revendeur des filtres LEE (gélatines). Marc travaille huit mois chez LEE en Grande-Bretagne, en 1977. Il est chargé de préparer les rouleaux de gélatines de 7,50 m à partir de rouleaux de 300 mètres. En 1978, Gilles Galerne, l’ainé des deux fils de Jean, part aux Etats-Unis pour une année, où il représente L.T.M. Finalement, il s’y installe et devient le président de cette succursale américaine de la marque française.
En 1979/1980 Marc fait son service militaire à l’E.C.P.A. ; puis il travaille pour U.G.C. pour les droits audiovisuels, particulièrement pour les versions doublées ou sous-titrées. Il effectue un remplacement chez L.T.M. à l’export et il conçoit le catalogue de la société. Il mettra en place la filiale londonienne de L.T.M. en 1982. En 1984, L.T.M. reprend l’exploitation des studios de La Victorine, à Nice. Par l’intermédiaire d’un fanatique des effets spéciaux, Pascal Pinto, La Victorine obtient le marché de livrer une attraction originale autour du personnage de Léonard de Vinci pour le parc Mirapolis. Cette attraction mêlant animatronix, décors, costumes, et la réalisation d’un film projeté en fond et pilotant le déroulement du spectacle grâce au Time code. Marc se retrouve en charge de la partie décors et film qui se fabriquent dans les studios. Les prises de vues incluent des effets spéciaux mis en image par Jacques Renoir. Venu pour quelques mois, Marc restera jusqu’en 1992, Directeur des Studios niçois.
Le premier film de cette « période L.T.M. » tourné à La Victorine sera « Joyeuses Pâques » de Georges Lautner suivi dans la foulée de « Under The Cherry Moon » de Prince et « Le Diamant du Nil » de Lewis Teague avec Michael Douglas.
Chez L.T.M., où travaille toujours Jean Galerne, la nouvelle direction de l’entreprise restructure les méthodes de travail et fait obstacle à ce que Jean avait lancé. Il quitte L.T.M. en avril 1992, et prend sa retraite.
Joker Bug 200
Naissance de K5600 Lighting
Le 11 septembre 1992, la société K5600 est enregistrée. Installé dans les Yvelines, à Guerville, dans un hameau nommé Fresnel (!), Jean Galerne met au point deux petits projecteurs H.M.I., l’un d’une puissance de 200W et l’autre de 400W, le premier avec ce type d’ampoule mise au point par Philips (en douille GYZ 9,5). Les projecteurs sont présentés en kit dans une valise, ils s’appellent : JOKER 200 et JOKER 400. Début 1993, Marc et Gilles se joignent à leur père, en se consacrant au développement et à la recherche, pour la nouvelle entreprise familiale. La fabrication de 100 appareils de chaque puissance est lancée.
L'atelier de K5600, dans un garage, au hameau de Fresnel, à Guerville, en 1994 - Gilbert Masson (sous-traitant pour la société).
Mais tout n’est pas simple ! Se positionnant en concurrent de son ancienne société, cette dernière fait pression sur ses fournisseurs pour qu’ils ne travaillent pas avec cette nouvelle société. Et puis les problèmes s’enchainent : la société qui fournit les transfos des amorceurs se trouve face à des problèmes financiers qu’elle pense limiter en fournissant des transfos peu fiables qui affectent 25% de la production K5600… Un autre fournisseur qui assemblait les appareils tombe sous le coup d’une saisie ! Le stock doit être repris par K5600 dans une opération de rapatriement d’urgence, avant la mise en place des scellés.
Dès septembre 1992, Gilles assure la vente des JOKER aux Etats-Unis, pour l’essentiel auprès des free-lances. Le tremblement de terre qui subit Los Angeles provoque la destruction de la maison de Gilles. En France, L.T.M. fait provoquer des attaques indirectes via la S.F.P. ou les Centres FR3 au nouveau venu.
Le 7 Septembre 1993 Jean Galerne quitte ce monde qui passe, suite à un cancer. Il avait 65 ans et ne verra jamais la réussite de la société.
La jeune entreprise perd son fondateur et inventeur, tout le métier la voit déjà finie ! Marc et Gilles vont tenir solidement la barre dans la tempête, financière, concurrentielle, et même dans une guerre de barrages organisée par la direction de L.T.M. Lui, Jean, avait l’idée de poursuivre les projets qu’il avait élaborés pour cette société qui à présent tire à boulets rouges sur la sienne, par le chemin détourné de la pression effectuée sur les fournisseurs et les acheteurs. Il est allé jusqu’à concevoir un H.M.I. 18kW qui restera un prototype, encore aujourd’hui dans le grenier de la maison familiale. Ses fils décident d’innover, de proposer des projecteurs « transformables » aux applications multiples. Ce sera (entre autres) le BUG en août 1995, permettant une plage de lumière sur 360 degrés et de multiples utilisations informelles.
Stand au salon du N.A.B. à Las Vegas, en 1996 - Gilles Galerne (au fond à gauche), et Marc Galerne (derrière un visiteur).
C’est au cours d’un voyage en Italie, que Marc aura une inspiration pour ce projecteur très simple qui accueillera de nombreux accessoires pour le transformer. Contacté par une société italienne à propos des éclairages continus, Marc prend le train de nuit pour se rendre sur un salon de la photographie où il rencontre son interlocuteur. Sur le stand, où les équipements de lumière pour photographes sont présentés, il remarque les grands parapluies d’une marque allemande, destinés au renvoi des éclairs des flashes. Marc présente ses Joker 200 et 400, puis repart (le même jour) par le train de nuit, vers Paris, car la dépense d’une nuit d’hôtel n’était pas envisageable. L’idée du Bug était née ! Trois personnes de chez Philips viendront à Fresnel pour voir une démonstration de BUG, sans être convaincues… « Ce n’est pas possible de faire fonctionner une lampe H.M.I. dans un globe ! » Ils regarderont les relevés et repartiront avec des lampes utilisées pour les tests. Ils conviendront plusieurs semaines après que c’était possible. Le nom Bug vient du surnom des micros miniatures utilisés dans l’espionnage.
En avril 1994, Bruno Secorro vient se joindre à Marc pour faire fonctionner la part technique de l’entreprise.
Cette même année, le Groupe T.S.F. donne sa chance à K5600 en mettant en location les premiers Joker 200 et 400W puis le Joker 1 200. Après avoir essuyé maintes critiques une percée dans le marché du H.M.I. permet à K5600 de se faire connaître chez un loueur. François Chenivesse, alors directeur de Locaflash (département lumière du Groupe T.S.F.), participe très concrètement à ce début de lancement. Chez d’autres loueurs l’enthousiasme manque à faire bouger les habitudes et tomber les méfiances, les Joker prêtés par K5600 aux loueurs sont mis à l’écart derrière les étagères ! Les valises facilitent le travail des électriciens de plateau en regroupant tout ce qui est nécessaire à l’utilisation du Joker : Tête de projecteur avec ses volets, sacoche avec ses quatre lentilles, ballast électronique et son alimentation, et extension (montée de lampe). Viens s’y ajouter éventuellement une ampoule de secours. Une valise dans chaque main l’électro revient du camion avec deux projecteurs… Chose impossible avec deux 575W H.M.I. de la concurrence !
Les difficultés financière s’accumulent malgré un réel démarrage des ventes. Philips va aider au lancement du 1200 Joker en produisant une ampoule totalement adaptée au projecteur, la MSR 1 200 C. Cette lampe sans douille se monte sur une platine permettant son remplacement à chaud. Ce PAR, en avance sur son temps, cumule des qualités appréciées des hommes (et femmes) de la lumière. Peu profond, à la plage très large, léger, s’installant sur un embout de 16mm, le Joker 1 200 commence une belle carrière. La S.F.P. veut en commander une vingtaine, pour être livrée début décembre. Mais elle devient frileuse et questionne de façon excessive à propos du fonctionnement de K5600 : quelle est sa structure, ses collaborateurs, assure-t-elle bien le suivi après-vente, les pièces détachées, les accessoires, les livraisons… ? Un représentant de la S.F.P. se rend à Fresnel dans le garage où sont fabriqués les Joker. Il donne un accord verbal pour cette grosse commande…. Mais… ce n’est pas encore gagné ! Marc est ensuite « invité » à rencontrer le directeur des achats de la S.F.P., pour ne pas dire convoqué ! Toute cette méfiance qui ralenti les affaires vient en fait d’une « manœuvre de sous-marin », diaboliquement orchestrée par la direction générale de L.T.M. qui va jusqu’à provoquer une réunion avec les responsables de la S.F.P. pour dénigrer K5600 et tenter d’annuler la commande. La livraison finit par se faire en janvier.
Les innovations se succèdent
Après les JOKER et les BUG, un nouveau et troisième concept voit le jour en avril 1996 : le JOKER-BUG 200 ! Ce projecteur transformable, garde le principe des PAR traditionnel qu’il avait déjà amélioré, auquel s’ajoute les atouts du BUG qui permettra de l’adapter à de très nombreux accessoires (boîtes à lumière soft, boule chinoise, réflecteur type photo, shutter vertical, verre teinté…).
L’année suivante, en avril, se sera le tour du 400. Cette même année 1997, K5600 quittera le lieu historique de Fresnel, pour venir se rapprocher des loueurs, en s’installant à Gennevilliers. Marc est alors assisté de Bruno rejoint par Sébastien Barbedienne, comme technico-commercial. Ils sont seulement trois à faire fonctionner l’entreprise en France ; gérant les achats et la conception des appareils ainsi que la commercialisation en Europe. Aux Etats-Unis, Gilles a un employé et s’occupe de la commercialisation sur le continent américain et l’Asie.
Gilles Galerne, Michael McDonald (agent commercial de K5600) et Marc Galerne au Salon du N.A.B. à La Vegas en 1998.
L’émission « Des racines et des ailes » va pousser la vente des JOKER-BUG et familiarisé leur usage parmi les professionnels. Pourtant personnes ne croyait vraiment à ces curieux appareils, petits, légers, nouveaux, performants et pratique. Le JOKER-BUG 400 va atteindre en quelques années le record de vente des projecteurs (toutes catégories confondues). Les JOKER-BUG ont aussi beaucoup de succès aux Etats-Unis.
Philippe faisant une démonstration de JOKER BUG 800 chez T.S.F.
En septembre 1999, c’est la sortie du JOKER-BUG 800 équipé d’une lampe dont l’enveloppe de verre filtre les rayons U.V. (conçue spécialement à la demande de K5600). Sa puissance, sa légèreté, et toutes ses adaptations possibles, l’amène à concurrencer tous les 1 200 du marché. Cette même année, Anne Bouin rejoint l’équipe de K5600 ; elle restera dans l’entreprise jusqu’en 2011 et elle rejoindra ensuite sa sœur Evelyne Madaoui, lorsque cette dernière reprendra la société RVZ.
Au cours d’un séjour au Canada, pour un salon professionnel, Gilles Galerne découvre dans le hall d’un hôtel, de grandes colonnes de lumière faites de cylindres blancs translucides répandant une lumière très douce et uniforme. Il s’approche de ces luminaires et y découvre (sur leur base), la petite plaque du fabricant. En juin 2000, le SOFTUBE est proposé pour transformé le JOKER (en PAR) en projecteur Soft à la plage étale et linéaire. Cet accessoire absolument révolutionnaire sera conçu rapidement pour les différents formats de JOKER.
Un projecteur très innovant va voir le jour, en dehors de la série des JOKER-BUG, c’est le BLACK-JACK. Il se distingue des PAR et de tous les appareils qui « bastonnent ». Très peu profond, équipé de deux lentilles Fresnel (comme deux focales jouant sur le maximum d’élargissement et à l’opposé sur une très large plage) le BLACK-JACK innove toujours plus ! L’arrière de ce petit projecteur équipé d’une ampoule 400 W M.S.R. (H.M.I.) peut se retirer très facilement pour laisser la place à une porte équipée d'une ampoule 500W tungstène ! Il possède des orifices sur sa couronne avant, pour y fixer une boîte à lumière (sans nécessiter une bague d’adaptation). Il produit des ombres qui n’ont rien à envier aux découpes !
En juillet 2001, le JOKER-BUG 400, peut s’adjoindre un adaptateur BUG A BEAM, (dans sa forme BUG) pour venir s’introduire à l’arrière d’une découpe ETC Source Four (à la place de la « culasse » tungstène). La découpe lumière artificielle est transformée (rapidement) en découpe lumière du jour.
Le 25 février 2002, Philippe Sanson, ancien chef électricien, quitte le Groupe T.S.F. pour lequel il dirigeait le secteur lumière (Locaflash) depuis janvier 1995, pour rejoindre Marc et son équipe (Bruno, Anne, Witcel et Mirkovic), à Gennevilliers, rue du Fossé blanc. Il sera jusqu’au 25 juillet 2003, responsable commercial de la société. Effectuant un tour de France, des tournages, des Centres France 3, des studios de photographes, il deviendra un spécialiste de la démonstration des projecteurs de la maison. Les salons, comme I.B.C. à Amsterdam, le SATIS et le MICRO-SALON à Paris, seront ses grands moments de participation à la promotion des projecteurs.
Premier essai de l'ALPHA 4 chez T.S.F.
En mai 2002, l’ALPHA 4 est introduit sur le marché de la location. Projecteur très compact à la lentille Fresnel amovible, à la grande largeur de faisceau, il confirme la volonté de K5600 de sortir des chemins battus. Ce beau projecteur va très vite évolué pour devenir ALPHA 4V2, encore plus léger, plus compact, et équipé d’une Fresnel très large de 350mm de diamètre.
ALHA 4
Pendant ces années de début de millénaire, la course aux lux se poursuit chez les concurrents, a contrario des caméras qui deviennent de plus en plus sensibles, les projecteurs sont encore vantés pour leur rendement, leur puissance ! K5600 s’attache plus à perfectionner la qualité des plages de lumière, à faciliter les manœuvres d’utilisation, les positionnements des appareils, et à multiplier les adaptations d’accessoires de transformation. La puissance reste un facteur recherché, mais d’autres paramètres amènent à raffiner les possibilités qu’offre un projecteur pour satisfaire les utilisateurs. L’ALPHA 18 fait converger toutes les exigences de qualité et de facilité d’emploi. En juin 2006, ce magnifique projecteur, de 18 000 watts, bat tous les records de légèreté, de faiblesse d’encombrement, de positionnement (en douche complète), de perfection de plage. Son miroir réfléchissant en poudre de quartz est le plus performant jamais atteint.
Un système permettant d’utiliser quatre BUG dans une grande boîte à lumière est proposé en avril 2008, c’est le MULTIBUG. Puis c’est au tour du 800 de pouvoir s’adapter à l’aide d’un BUG A BEAM au projecteur SOURCE 4 (communément surnommé JO-LEKO aux USA), devenant ainsi une découpe d’une efficacité jamais atteinte. En septembre de la même année, K5600 fait une entorse passagère à sa « vocation » Lumière du jour, en concevant un projecteur de lumière artificielle : le BUG Tungstène 2 kW. Il fera suite à la demande de William Galli pour Dariusz Khondji qui utilise les Bug 800 dans des Octaplus Chimera et aimerait une source tungstène de même type. D’autres demandes de ce genre viennent finir de convaincre l’équipe de faire une version incandescence du BUG pour répondre à un problème : Les boules chinoises du marché fonctionnent avec des lampes 2 Kw double-enveloppe type IDE dont le défaut principal est de « chanter » quand on les « dimme ». Et pour finir cette année 2008, l’ALPHA 4 peut s’équiper du SPACEBEAM, le transformant soit en Space-light, soit en source puissante, très ponctuelle au faisceau très serré de style Beam Porjecteur..
Pour les JOKER-BUG, le FOCAL SPOT apporte une nouvelle transformation, en 2009 ; ils peuvent devenir des petites découpes, à leur tour. Les photographes ne sont pas oubliés, avec l’adaptateur PHOTO CROSSOVER, ils peuvent à partir d’avril 2009, équiper de leurs accessoires de flashes les JOKER-BUG 200, 400 et 800. La série des ALPHA s’agrandit avec l’arrivée du 1 600, avec sa lentille Fresnel de 250mm, en septembre 2010. Puis c’est au tour des JOKER BUG de voir arriver leur grand frère de 1 600 W, en avril 2011. Ce dernier peut s’équiper d’un Beamer PAR classique ou d’un Beamer Zoom (réflecteur segmenté focalisable).
L’année 2013, voit naître le petit de la gamme ALPHA, le 200 et un accessoire de belle taille qui équipe le JOKER-BUG 1 600 : le SOFTUBE 1 600. Dernier arrivé de cette même année, l’ALPHA 9K (qui accepte aussi les ampoules de 6kW) est présenté à Amsterdam à IBC. Et pour terminer : le JOKER-BUG 800 auquel vient d’adjoindre un Beamer Zoom focalisable.
Au Salon Cinec, à Munich, en 2014 - Julien Bernard, Valentina Chaffi (derrière Marc), Marc Galerne et deux visiteurs.
L’équipe actuelle (2021), en France :
Marc Galerne
Guillaume Leroy, Romain Boucher
Julien Bernard, Sebastien Barbedienne, Kenny Galerne
K5600 Lighting France
475 rue de Flins
78410 BOUAFLE
01 30 90 56 00
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. www.k5600.e